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Le fromage de Tartiflette
21 juin 2007

C'toi la fête de la zouz

Depuis la démocratisation du matériel audio et des manières de diffuser, tout le monde ou presque peut faire de la musique d'une qualité audio correcte.

Sans parler du manque d'originalité chronique de la musique depuis ces 10 dernières années (aucun grand mouvement musical mainstream depuis la techno), ce qui en passant explique peut être cette "crise du disque", tous ces artistes croient qu'ils vont percer.

Ils sont en fait profondément ancré dans un coté réactionnaire et age de pierre (pierre ?oui pierre ? jamais là celui la !). Ils veulent protéger a tout prix leurs "oeuvres", qu'ils vendent (à 10 exemplaires), cher. D'une part car il sont de plus en plus a vouloir ce gâteau, et que celui-ci est de plus en plus petit.

Il y a une espèce de "rêve" du disque, ce rêve du jackpot, du million de disque vendu.. (Merci la starac ?)

Or, il faut savoir que lors de l'enregistrement d'un album, la maison de disque donne de l'argent, disons 100 000 euros, pour couvrir les frais d'enregistrement, payer le producteur, etc...

Pendant les ventes, toutes les royalties jusqu'au 100 000 euros vont directement pour rembourser cette avance.. Bien sur, très peu en vendent suffisamment, et les frais s'étalent sur les albums suivants.. (Les royalties du second album servent d'abord à rembourser ce qu'il reste du premier album, puis enfin le second, etc..)

Certains artistes profitent donc pour prendre une partie de cette avance pour eux (notamment certains rappeurs qui dépensent très peu en enregistrement..).. Les contrats d'artistes confirmés sont négociés en ce sens.. Mais pour un premier album, difficile de faire sa mijaurée (et la maison de disque fait le contrat sur plusieurs albums.)

Enfin, les royalties sont ridicules, moins de 10% pour l'interprète...

En fait, cette crise du disque ne touche pas les artistes, puisque très peu peuvent vivre de vente de disques.. (les stars seulement..), mais les maisons de disques !

Cette répartition des royalties et d'ailleurs assez injuste (car archaïque : elle était faite pour les pièces d'opéras).. Prenons l'exemple « baby one more time » de britney spears. Tube interplanétaire, multi diffusé en radio. On peut considérer que c'est l'image de britney qui a fait de ce titre un tube. Donc que l'argent revienne au producteur et à l'interprète. Alors que
c'est l'auteur (probablement dans sa campagne suédoise, écrite en 5minutes) qui touche le jackpot.. C’est censé protéger les grands textes, mais pour l’exemple est-ce que..

Certains artistes essayent d’ailleurs de modifier deux rimes pour se faire passer comme « co-auteur » et toucher la moitié des droits auteurs !

Bref, jeunes artistes, diffusez votre musique (sous licence creative commons), soyez inventifs, arrêtez de croire a des rêves perdu.. et bonne fête de la musique !

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Commentaires
T
C'est toi la tapette demagogue
T
cpa nouveau
K
salope, je fais pas partie de tes "blohms" alors que claire y est, je suis vesqué!
S
Tu vas laisser les rappeurs tranquiles, sale bâtard?!<br /> Peace. SPirit, ce con.
J
Bande de petits anarchistes, allez travailler!
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